Solidaires 35 est membre de l’inter-organisation de soutien aux personnes exilées. A ce titre elle menait les négociations de déclaration de la déclinaison locale de la manifestation nationale de demain samedi 25 mars contre le projet de loi « Darmanin » sur l’immigration.

La préfecture à décidé par arrêté préfectoral de purement et simplement interdire toute manifestation.

Malgré une vaine négociation, la parano des autorités à été plus forte que l’intelligence et le discernement. Les manifestations pour les exilé·es sont systématiquement pacifiques et joyeuses, tout le monde est conscient des risques encourus par les migrant·es, particulièrement la jeunesse aujourd’hui tous les jours dans la rue. Chaque décision des autorités n’est plus aujourd’hui dictée que par la peur de ceux et celles qu’ils appellent « les vilains », les garanties légales des libertés publiques ont disparu au profit autoritariste du seul « ordre public ».

Nos libertés sont précieuses et chèrement acquises, les voir aujourd’hui entravées par un État qui a perdu tout bon sens et mesure est grave.

Il est, comme à chaque fois et faute de temps, impossible vu les délais de contester auprès du tribunal cette atteinte manifeste aux libertés publiques.

Nous ne manifesteront donc pas, contraints par l’arbitraire préfectoral, demain contre le projet de loi immigration de Darmanin. Nous organisateurs risquons 6 mois de prison et 7 500 € amende, les simples participant·e 135 € d’amende.

Nous appelons à un rassemblement non déclaré, faute de temps, à 14h30 esplanade ch. de Gaulle pour les libertés publiques et contre cette interdiction.