dans la Fonction publique tous en grève le 31 janvier pour imposer le changement !

Les organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires ont décidé d’une 1re étape unitaire de mobilisation dans la Fonction publique.

LE 31 JANVIER EXIGEONS

Des augmentations des salaires et améliorations du pouvoir d’achat

tract Sud-CGT

Des pertes de pouvoir d’achat se cumulent depuis plusieurs années pour les fonctionnaires (gel du point d’indice, augmentation des cotisations CNRACL,… et au CG35 gel du régime indemnitaire sauf pour les cadres A+).

La pauvreté et la précarité frappent de nombreux agents territoriaux, titulaires ou non (plus d’1 million d’agents aux environs du SMIC).

Au 1er janvier 2013, 25% des agents auront un salaire compris entre le SMIC et… le SMIC +1%. La « nouvelle » catégorie B commence à 1,02% au-dessus du SMIC et la catégorie A à 1,13%. Un agent recruté à l’échelle 3 mettra 17 années pour gagner 30 € bruts de mieux par mois… !

Face à la chute libre de nos salaires de base et l’écrasement de nos carrières, nous exigeons :

  • une augmentation immédiate de la valeur du point d’indice et l’attribution de points d’indice supplémentaires ;
  • une véritable refonte des grilles de rémunération permettant de requalifier les carrières et particulièrement en catégorie C et B ;
  • de véritables déroulements de carrière et la reconnaissance des qualifications (ex : diplôme des travailleurs sociaux).

Des créations d’emplois et améliorations des conditions de travail

Au CG 35, les agents subissent la permanente réorganisation des services et la Gestion Prévisionnelle des Effectifs, des Emplois et des Compétences (GPEEC). Ce sont bien des services entiers du Conseil général, dont les réorganisations subies ne servent qu’à gérer la pénurie, et le sens de nos métiers qui sont transformés avec cette démarche.

Nous exigeons :

  • l’arrêt de la GPEEC et de la gestion à « moyens constants » qui engendrent suppressions d’emplois, surcharge de travail, dégradation des conditions de travail et baisse du niveau de service rendu au public ;
  • l’arrêt des pressions, jusqu’à l’intolérable, imposées par l’introduction des politiques managériales qui ont fait des ravages dans d’autres entreprises publiques ou non (France-Telecom, Renault, et plus récemment Pôle Emploi, La Poste, etc.) ;
  • des créations d’emplois statutaires partout où cela est nécessaire.

L’abrogation du jour de carence

Dès janvier 2012, nos syndicats interpellaient le Président du Conseil général pour ne pas répercuter le jour de carence sur les agents de la collectivité. Il nous avait indiqué qu’il l’appliquerait car il respecte la loi, même s’il en reconnaissait le caractère totalement injuste ! Toutefois, d’autres collectivités ont refusé de façon claire de l’appliquer (les mairies de Nantes, Lanester, Rouen, Dunkerque ou les Conseils généraux du 22, 76, 62…)

Une non-application de cette mesure est donc possible, il suffit d’un minimum de volonté politique pour cela !

Nous exigeons que cette mesure inique et inefficace, condamnée par tous les syndicats et le mouvement mutualiste ainsi que par la majorité actuelle lorsqu’elle était dans l’opposition, soit purement et simplement supprimée !

Toutes et tous à la manifestation jeudi 31 janvier 11 heures - place de la Mairie à Rennes