qui sommes-nous ?

un syndicat pour toutes les agentes des collectivités territoriales

Le syndicat Sud CT 35 a vocation à représenter et à défendre toutes les salariées et anciennes salariées des collectivités territoriales qui ont leur siège en Ille-et-Vilaine, à savoir :

  • les services de la Région de Bretagne ;
  • les établissements publics régionaux ;
  • les services du Département d’Ille-et-Vilaine ;
  • les établissements publics départementaux ;
  • les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) : syndicats intercommunaux, communautés de communes...
  • les établissements publics de ces EPCI dont les CIAS ;
  • les communes ;
  • les établissements publics communaux dont les CCAS ;
  • les services concédés par les collectivités territoriales au secteur privé.

Pour assurer cette représentation et cette défense, le syndicat Sud CT 35 est organisé en cinq sections :

  • la section Sud des personnels de la Région de Bretagne :
  • la section Sud des personnels du Département d’Ille-et-Vilaine ;
  • la section Sud CTaCDG35, c’est-à-dire les personnels des collectivités obligatoirement affiliées au Centre de Gestion 35 (toutes sauf la Région, le Département, Rennes, St Malo et Fougères) ;
  • la section Sud des personnels de Rennes Métropole, Ville et CCAS ;
  • la section Sud des retraitées toutes collectivités confondues.

un syndicat représentatif

L’élection professionnelle du 8 décembre 2022 a confirmé la 3e place que Sud-Solidaires détient depuis 2014 en Ille-et-Vilaine.

Ceci est le résultat de l’activité des militantes et adhérentes du syndicat qui œuvrent à la défense de toutes les agentes sans exclusive ni esprit de boutique. Elles et ils entendent bien continuer en ce sens.

Sud-Solidaires, des valeurs, une pratique

(préambule des statuts du syndicat Sud Collectivités Territoriales 35)

des valeurs

  • contre la mondialisation libérale et financière. La libre circulation des capitaux sur la planète accentue les inégalités entre les pays et au sein des pays alors que les richesses n’ont jamais été aussi importantes. La recherche par le capitalisme d’une rentabilité maximale et rapide se traduit par :
    • le coût moindre du travail (salaires directs et salaires sociaux) ;
    • la précarisation croissante de pans entier du salariat ;
    • la destruction des services publics ;
    • la main mise des grands groupes sur les médias.
  • pour une société solidaire. A contre courant de la pensée unique, nous revendiquons :
    • la prééminence du débat démocratique dans la gestion de affaires du monde ;
    • une économie au service de tous les êtres humains quelque soit leur nationalité, leur religion, leur sexe ou leur orientation sexuelle.

une pratique

Nous souhaitons mettre en en œuvre :

  • un syndicalisme de contre-pouvoir qui lie défense quotidienne des salariées et transformation de la société ;
  • un syndicalisme de lutte pour construire le rapport de force nécessaire entre les salariées et les employeurs ;
  • un syndicalisme interprofessionnel, conscients que la lutte contre la globalisation du capital ne peut s’arrêter à la porte de notre administration.

la création des syndicats Sud

La création des Sud remonte à 1988 lorsque la CFDT a exclu une partie de ses opposants aux PTT et dans la Santé. Ces nouveaux syndicats se développent rapidement grâce à leur capacité revendicative, leur combativité, leur qualité de communication sur leurs lieux de travail. Pour autant, ils ne se contentent pas d’un corporatisme radical et investissent le « mouvement social », aux cotés des « sans ».

Cette conscience que le syndicalisme ne s’arrête pas à la porte de l’entreprise amène Sud à adhérer au Groupe des 10, association de syndicats autonomes créée en 1981 et qui se singularise par son souhait de faire émerger un pôle syndical capable de construire une autre forme de syndicalisme revendicatif, démocratique et unitaire. Le mouvement social de fin 1995 permet à Sud de franchir un nouveau pas dans son développement avec la création de syndicats à la SNCF ou dans les collectivités locales.

En 2001, lors de son 2e congrès, le G10 prend le nom "Union syn­dicale Soli­daires". Cette union nationale interprofessionnelle est déclinée au niveau local. Chaque syndicat Sud d’entreprise ou d’administration adhère donc à la fois à la fédération nationale du secteur professionnel auquel il appartient et à l’Union syndicale Solidaires de son département.

A ce jour, Sud-Solidaires poursuit son expansion malgré les barrages que la législation sur la représentativité syndicale met à son développement, l’hostilité des employeurs et l’inquiétude des organisations syndicales « installées ».
 


les origines de la section Sud Départementaux 35 :
de la CFDT à Sud

Le vendredi 27 août 1999 après 17 heures, un commando d’une dizaine d’individus, extérieurs aux services départementaux, force les serrures des locaux de la section CFDT des personnels du Département. Sous l’œil d’un huissier, ils emportent une partie du matériel et des documents. Avant de partir, ils font poser des serrures sur les portes des locaux. Et tout ceci avec l’autorisation du Président du Conseil Général et la complicité active de l’ancien DRH, homme-lige du Président d’alors. C’est de cette manière antidémocratique que la CFDT avait décidé de régler ses divergences avec sa section locale sur la conception du syndicalisme.

Plus fort, elle décidait en 2000 de porter plainte contre 5 ex-membres du Bureau de la section pour “détournement de fonds” et "recel". Après une procédure judiciaire qui a duré neuf années (!), la Cour d’Appel de Rennes a décidé le 28 avril 2008 de relaxer nos camarades concernées.

L’existence de la CFDT dans les services départementaux remonte aux année 1970, à une époque où les militantes qui animaient la section locale avaient adhéré à la CFDT parce que celle-ci pratiquait un syndicalisme correspondant à leurs aspirations. Malheureusement, l’évolution de cette confédération vers un accompagnement du libéralisme et un mode de fonctionnement centralisé a vite entraîné des prises de positions de la section locale en opposition avec la stratégie de la confédération CFDT.

Pendant cette longue période, la section locale était légitimée à chaque élection d’instance paritaire comme le meilleur défenseur des intérêts des salariées. Elle connaissait un développement interne conséquent en terme d’adhérentes et d’expérience et était reconnue, y compris à l’extérieur de la collectivité.

Depuis le mouvement social de décembre 1995, un nombre croissant d’adhérentes exprimaient leur désir de quitter la CFDT. A l’issue d’un long processus de débat, l’assemblée générale des adhérentes décidait en juin 1999 de franchir le pas. C’est cette décision qui conduisait la CFDT à employer la manière forte.

L’Assemblée Générale du 30 novembre 1999 décidait majoritairement son adhésion à Sud. Puis, le syndicat local nouvellement créé a adhéré, lors de son congrès fondateur du 11 avril 2000, à la Fédération nationale Sud des collectivités territoriales et à l’union syndicale “Solidaires” d’Ille-et-Vilaine.